Ainsi parlait Christian ESTROSI « La sécurité est la première des libertés, celle qui conditionne toutes les autres et qui permet de jouir de sa personne et de ses biens, souvent acquis au prix de beaucoup d’efforts. ». Cette assertion a l’avantage d’être d’actualité dans plusieurs zones dans le monde entier particulièrement en Afrique. Conscient de cette réalité de nombreuses collectivités notamment en Afrique s’organisent pour défendre leurs territoires de toutes formes d’agressions, de l’intérieur et de l’extérieur afin de faire régner la sécurité. Ainsi donc au Burkina Faso il existe plusieurs structures communautaires, officiellement appelées Initiatives locales de sécurité « ILS » dans certaines localités. C’est dans l’objet d’outiller et d’accompagner ces structures que la fondation pour la sécurité du citoyen FOSEC, a organisé un atelier de formation les 17 et 18 avril 2021 à NiangoloKo.
Cet atelier a été organisé dans le cadre de la mise en oeuvre du projet sahel road safety initiative et a mobilisé plusieurs représentants des IlS de la localité encore appelée « Dozos » . Ces Dozos ont répondu présents à l’appel de la fondation pour la sécurité du citoyen.
L’objectif d’un tel atelier de formation a été de renforcer l’efficacité des ILS dans la coproduction sécuritaire aux côtés des FDS dans le respect des textes régissant la police de proximité.
IL a aussi été question d’évoquer le processus de reconnaissance juridique des ILS afin de renforcer la collaboration avec les FDS.
Il est ressorti que la police de Proximité peut être définie comme un modèle de gestion de la sécurité publique axé sur la communauté. Elle obéit à trois principes qui sont : le principe du rapprochement, le principe du partenariat, le principe de la résolution des problèmes locaux de sécurité.
Rachid Ouédraogo
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